l'horloge de la gare de Chartres

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mardi 24 novembre 2009

rentrer à pied

Les Filles de joie ont fait la fête, samedi soir, ça se voit : le sol est jonché de petites plumes, de coeurs en papier, la poubelle déborde et l'une a perdu une paire de chaussettes.
Quelques heures plus tard tout a disparu, balayé, couvert d'une pelouse plastique qui ondule un peu. On ne sait à quoi ni à qui elle sert : personne dans le loft, comme très souvent en journée. Cinq cents mètres carrés de vide, un escalier, du vide, encore du vide, puis du bruit au palier. Quelqu'un, juste en dessous, installe un ascenseur. Quelqu'un d'autre peint un mur couleur sous-marin. Quelqu'un encore fixe des lettres dans la montée.

Et toi ? Tu as travaillé ? Un peu. N'ai pas admiré la vue trop longtemps. N'ai pas écouté la radio si longtemps. Ai recopié un texte. Longtemps. Cherché des infos. Pondu un ou deux paragraphes. Enregistré un truc. Pris des photos. Ca ira ?


Au retour, jour gris, pas de coucher de soleil rue de Ménilmontant et le désir de revenir à pied en passant par la rue à l'angle. Il y a de jolis immeubles, très jolis, début XXe (siècle) et juste à côté L'Ermitage, ensemble de maisons qui fait rêver tout le monde : jardinets et volets, la campagne à Paris, bref. Mais ce n'est pas vraiment ce qu'il faudrait, là, maintenant. C'est le chantier désert, vaguement interdit au public (le portail est mal refermé, l'interdiction couverte par les tags). Alors, juste avant que la batterie de l'appareil ne rende l'âme, ces quelques images :






























Et le soir, à nouveau ce lien.

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