l'horloge de la gare de Chartres

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dimanche 25 mars 2012

Ecrire avec le cinéma

est l'un des thèmes de Hors Limites cette année. 

Merci encore au Méliès de Montreuil et au festival qui, tous deux, m'ont donné l'occasion de lire mon texte sur Claire Dolan, paru chez Inculte, après projection du film. Pousser les portes à battants, découvrir la salle, rangées de fauteuils rouges comme on l'avait imaginé ; penser que c'est là, devant l'écran, qu'une heure trente plus tard les choses s'enclencheront par la phrase, prononcée au micro, On dira ce qu'on voudra de Claire Dolan (vingt minutes, un quart d'heure peut-être, à lire sur le ciel et l'absence de ciel) tandis que, devant, les spectateurs ont encore en tête le visage de Katrin Cartlidge, les regards, le corps de Vincent d'Onofrio, les brèves paroles du mac, la succession de façades, New York, Newark, la violence des échanges : un vrai cadeau. Je n'avais évidemment pas imaginé, en l'écrivant, qu'un jour les choses pourraient se passer ainsi.

Merci également à ceux qui sont venus, nombreux, découvrir ou revoir ce film. Lors de la petite discussion qui a suivi, j'ai mentionné deux autres textes écrits l'an dernier "sur" deux autres films ("avec" serait plus exact). Pour ceux que cela pourrait intéresser, voici les liens qui mènent vers les sites ou revues les ayant accueillis : 

tout d'abord, Roma, Rome, texte paru initialement sur le site Urbain trop urbain, puis dans la revue Quai des lettres, que l'on peut donc lire en ligne en cliquant sur le titre. Ci-dessous, un extrait (tronqué, mal cadré, mais enfin...) de la scène de Roma de Federico Fellini qu'il évoque : 


Ensuite, un lien vers la revue numérique d'ici là 7, pour laquelle j'ai écrit un texte intitulé Juste avant, inspiré par Rien à faire de Marion Vernoux, dont vous trouverez ici la bande-annonce. En voici également un extrait, le seul qui soit disponible, situé... "après" (que quelque chose se concrétise entre les personnages)(c'est pourquoi je vous conseille de regarder la bande-annonce avant) : 


J'y ajoute une scène qui se trouve explicitement dans mon dernier manuscrit en date, Décor Lafayette (Fellini, encore, mais Casanova cette fois), texte situé dans les grands magasins parisiens, mais dont on peut voir, en regardant l'extrait, qu'il lui arrive de s'en éloigner :)



Depuis, le désir renouvelé d'écrire "avec" le cinéma, bien sûr...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

désolé de ne pas y avoir assisté... parce que c'est sûr que le ciné et toi, il y a là quelque chose de parallèle (un peu comme les rêves et les images, tu vois) (les images mentales on dirait si on était pédants) en tout cas, le ciné on adore, et on attend un peu de savoir pour DL 2... (on a touché du bois, répété plusieurs fois des formules cabalistik, évité les échelles ou passé dessous, caressé les chats noirs ou sable, on a fait des trucs et des machins qui ne servent à rien, sauf à passer le temps, écouté la musique chez KMS etc....)...

Anne a dit…

Ah, et pour autant, toujours pas de nouvelles ! (suis sur les dents) (bosse en attendant) (mais il ne faudrait pas que ça traîne !). Merci pour la magie...