l'horloge de la gare de Chartres

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lundi 11 mars 2013

dans le grand magasin (suite)



















Le grand magasin a aimé l'Art nouveau, s'en est éloigné pour renaître paquebot dans les années 30 (dans mon livre, a pris la forme d'un yacht et bien entendu, continue de parler, d'adresser des signes à ceux qu'il fascine). Après la destruction de l'escalier d'honneur en 74, on dirait qu'il compte à nouveau sur les volutes et le végétal pour nous retenir - j'écris cela, parce que j'ai placé au-dessus de ce texte la photo d'un plafond de café, à Bruxelles, mais ce n'était pas du tout ce que je voulais dire, au départ.

Ce matin, je voulais écrire sur le fait de lire, aujourd'hui, de ce que ça représente pour moi, et croiser mes phrases à quelques fenêtres bruxelloises. Je savais très bien ce que je voulais. D'ailleurs, je le sais toujours, comme je sais que ce billet sur la lecture me prendra nécessairement du temps. Mais j'ai commencé à regarder les photos et j'ai bifurqué - sujet même de l'article, bien sûr. 

J'ai également pensé (ce lire venant à la suite du être lue de l'autre jour) qu'il me fallait également évoquer ici le long et très bel article de Christine Marcandier sur Médiapart à propos de Décor Lafayette. Un article qui contient plusieurs vidéos, dont une interview réalisée dans la chambre verte, autant dire mon terrain de jeu à Cerise : de quoi bifurquer à nouveau...

Alors, avant de retrouver ma boucle, fenêtres et phrases, je voudrais la remercier, dire que je me sens, à la lire, parfaitement comprise. Dans l'interview, à l'une de ses questions je réponds que je suis obstinée, et c'est vrai (comment faire autrement, de toute façon ?). Mais tout de même, et sans jamais savoir s'il constitue un socle au moment d'écrire, évidemment qu'il compte, cet écho.

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