l'horloge de la gare de Chartres

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mercredi 3 février 2016

Retourner dans la ville haute

Une semaine d'ateliers d'écriture au lycée du Blanc six heures par jour sur le thème du fait divers, c'est intense. Je voulais écrire un peu longuement ici, n'en aurai pas le temps. Aussi, je poste seulement quelques photos prises ce matin, mercredi de pause, en montant à la ville haute - la mienne a disparu, j'aime visiter les autres.


D'abord, de l'hôtel du Théâtre traverser la place (c'est jour de marché), se rendre jusqu'à la Creuse et passer le pont.
Pendant que je marche je me souviens : sur la place, ah oui c'est vrai, le charcutier traiteur est mort, sa boutique est restée fermée. Le café du Centre n'est pas plus ouvert mais c'est parce qu'il est en travaux : terminées, les banquettes vertes dans lesquelles s'enfoncer en demandant le code du wifi ? Sûrement. Il faudra revenir pour connaître la suite. Le store du coiffeur, lui, cache toujours au revers la mention poissonnier
Près du pont, long défilé de camions au bord de la Creuse, j'avais oublié. Grimper ville haute, c'est d'abord s'en éloigner.






























  (là où entraîne l'impasse du Paradis)

Ensuite, quand on descend, à condition de bifurquer un peu sur la droite, d'emprunter quelques marches, on tombe sur ce mystère :


En bas, retour à la Creuse, aux camions, au pont, à la place du marché. Devant la vitrine d'un marchand de chaussures, je découvre à côté d'une paire de charentaises des chaussons de camouflage que je n'ose pas photographier mais qui me fascinent.


J'aurais aimé raconter la vie à l''hôtel pendant une semaine, le fais en trois lignes sur Facebook ; proposer un article, aussi, sur ces ateliers qui se passent si bien. Peut-être plus tard ? 
Ces quelques photos, disons que c'est un épisode du Journal du Blanc, lequel en est resté à sa forme première, sur blog, n'a pas vu le jour autrement alors que je l'avais augmenté. D'une certaine façon, dans ce billet, c'est encore un peu d'écriture invisible qu'il s'agit.

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