l'horloge de la gare de Chartres

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dimanche 12 juin 2016

Décor Daguerre : apparition du livre


Il aura fallu longtemps pour trouver les bonnes personnes, le bon endroit où faire paraître Décor Daguerre. Il aura fallu des refus à motifs économiques, des "cafés de refus" (me faire traverser Paris pour me dire non), des réponses négatives avec désir de se revoir, avec conseils de demander à d'autres (mais alors tout se délite, se délaye, se perd) ; des enthousiasmes désargentés qui ne peuvent rien mais soutiennent ; des réponses à côté de la plaque, qui désespèrent de se faire comprendre ; un coup de fil de quelqu'un qui, en une phrase, dit tout de sa lecture mais ne peut prendre de décision ; un premier mail, un second mail l'année suivante et entre temps le renoncement. 













Il aura fallu deux ans et demi à chercher, ne plus chercher, écrire autre chose, ne pas savoir si le deuil était fait de ce texte, de ce livre à venir, continuer à oeuvrer (des lectures du centre Cerise en 2013 à celle avec projection du film Daguerréotypes il y a quelques mois, merci encore à Arnaud de la Cotte). 















Et voilà que tout s'est accéléré, que Décor Daguerre paraîtra l'an prochain aux éditions de l'Attente, en février normalement. Dedans, on trouvera : les boutiques de Daguerréotypes, Mystag le magicien, Agnès Varda en 2011 parcourant le monde, l'arbre de sa cour rue Daguerre, un peu des Demoiselles de Rochefort, le trou des Halles, une théorie rapide sur les enseignes des coiffeurs, mon année 2013 d'écriture, le cinéma et la photographie, le mouvement et l'immobilité, des trajets à Stockholm, à Rio et en Seine Saint-Denis, Stella, Mona de Sans toit ni loi et encore un certain nombre de choses qu'un arbre de mots-clé relie, dont il sera possible de deviner les branches. 














Merci à tous ceux qui me soutiennent depuis 2013, année d'écriture au centre Cerise, à Paris. A ceux qui sont là quand je me décourage, m'assurent qu'il y a une place, oui, pour ce genre de livre et qui pour finir ont raison.
(quelle joie de pouvoir le dire !)
Et à bientôt, donc, rue Daguerre ou ailleurs...

*

Pour trouver les photographies ci-dessus j'ai tapé Paris 1975, suis tombée sur :
- le trou des Halles en 75, tel que je l'avais vu dans un livre des éditions Parigramme, Paris 70's
- une photo d'Edouard Boubat intitulée The Little Marilyn, Paris, 1975.

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