l'horloge de la gare de Chartres

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mardi 15 mai 2018

Semaines #18 et #19 fatigue, exit















Semaine 18

Il y a une semaine, je recevais un coup de fil enthousiaste d'une lectrice de Volte-face porteur d'espoir pour la suite (elle transmet le manuscrit). Dimanche soir : je reçois un mail fort honnête d'une éditrice (une autre) qui n'est pas allée au bout, s'est lassée - dimanche soir, oui, autant dire que je ne m'y attendais pas. Et la semaine prochaine, que se passera-t-il ?
(spoiler : rien de plus)
Quand j'écris, très souvent, je saisis à mi-parcours quel est le thème sous-jacent du livre, caché par le sujet revendiqué. C'est encore le cas pour VF. Ce mail me rappelle qu'il faut, pour le lecteur, aller jusqu'à la fin pour le comprendre aussi, et que c'est peut-être moins évident que je ne le crois. Le texte fait plus de 450 pages, c'est vrai, il faut l'envie continue de se laisser porter (ou guider, puisqu'il y a un guide : il faut croire au principe de l'exposition).
Continuer d'écrire.
Brutal coup de fatigue, tout de même. Mais c'est bientôt l'Irlande et tant mieux si ce mail arrive ce soir, ce dimanche, et non dans une semaine.


Je repense au temps qu'a pris l'édition de chacun de mes livres : six ans pour Fenêtres, entre trois et quatre pour Décor Daguerre... C'est fou comme il faut s'acharner, chaque fois, et comme ça ne cesse pas. Au bout du compte, je le fais toujours. Entre temps, c'est désespoir (enfin non, ce n'est plus le cas), découragement (dans des délais de plus en plus réduits), comment trouver de l'argent (s'organiser, tout penser en amont, ne rien attendre), etc. Mais là, j'ai davantage de latitude, des projets, des soutiens. Et donc, surtout ne pas perdre de temps, ni d'énergie. 














Je pense à ce semainier, que je ne publierai peut-être pas en ligne avant deux semaines car dimanche prochain je serai, sauf changement d'avis, sans ordinateur. Que se sera-t-il passé d'ici là ? D'une semaine à l'autre, déjà, il me semble que ce que je raconte s'éloigne à toute vitesse tant je change d'activité chaque jour - et pourtant tout est relié.
Demain, c'est maquette à Marne-la-Vallée, mercredi et jeudi, Chartres, vendredi Dublin. 

Lundi 














Tant que j'y suis, petit retour de Dita Kepler.

Semaine 19

Je voulais écrire sur la  maquette, la venue de Joachim Séné à Chartres le 2 mai et ma semaine en Irlande, mais j'ai fait un malaise vagal en rentrant à Paris et me suis abîmée un poignet en tombant. Du mal à écrire, et beaucoup de fatigue.
Je me contente de poster ci-dessous la vidéo de Pièces détachées liée à la pièce en cours de création Exit 87, filmée à Belfort il y a quelques jours (voir mon article semaine #17)


EXIT 87 - Openvia du 3 mai 2018 from pieces detachees on Vimeo.

et quelques images de cette Irlande



























(Annestown)
en tous points semblables à celle que j'imaginais à l'adolescence, ce qui normalement ne se produit jamais
paysage où l'herbe prend l'empreinte du corps.


















Il aurait fallu raconter le ciel et la côte, mille choses, les lectures, les salles d'aéroports.
Mais j'arrête là, vraiment trop de fatigue. A bientôt.

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